Cette conférence photo fait partie des activités de la 10e Semaine photographique, organisée en collaboration avec le Cercle Artístic Sant Lluc.
Après la présentation institutionnelle, par Josep Parera, président du Cercle Artístic Sant Lluc, et Ramon Barnadas, président de Fotoconnexió, Glòria Puigmal a fait la présentation de la Fototertúlia, et de son orateur, Arnau Gonzàlez Vilalta.
Arnau est titulaire d’un doctorat en histoire de l’Université autonome de Barcelone, où il est professeur titulaire. Fins ara ha centrat la seva investigació en la política republicana espanyola, el nacionalisme català al llarg de segle XX, i la mirada outdoor, diplomàtica i periodística, cap a Catalunya. Cependant, cette conférence photo se concentre sur sa première contribution dans le domaine de l’histoire de la photographie, avec l’édition conjointe avec Plácid García-Planas et David Ramos du livre “La Caixa Vermella. La Guerra Civil photographié par Antoni Campañà “, du Maison d’édition Comanegra.
Antoni Campañà (1906-1989) est l’un de ces noms « bien connus des étrangers » qui synthétise la photographie tout au long du siècle dernier dans toute son ampleur. Pictorialiste, maître du bromoli, carte postale touristique, photographie sportive ou développant, jusqu’en 2019 une partie de sa carrière qui combinait tout restait quasi inédite : son background immense, riche et complexe de la Guerre de Sécession.
Cachées au fond de la maison de Sant Cugat de Vallès sur le point d’être démolie trente ans après sa mort, deux boîtes rouges apparaissent.
Que doivent-ils contenir ? Une découverte totalement inattendue : plus de 5 000 photographies de la guerre. Une immense frise de la vie à la guerre.
Républicain, catalan et catholique pratiquant, Campañà dépeint une réalité tragique et contradictoire, riche en nuances, avec des contrastes souvent douloureux.
Un regard sans contemplation et sans cause à défendre. Un portrait de sa ville et de son pays où rien n’a été oublié. Une thérapie à travers le viseur de la caméra
qui l’aiderait à supporter le traumatisme de la guerre. Un trésor qui élargit les horizons du patrimoine photographique déjà riche du pays.